27 décembre 2007
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19:29
Plus que quelques jours. Mon désir profondément autoritaire et un brin fascisant de voir enfin les fumeurs à l’extérieur des bars va enfin pouvoir s’assouvir. Plus sérieusement, l’ironie m’a souvent de surmonter les interminables débats sur la clope, là ou je souffrais plus que je ne le disais. Mais là, sans crier victoire je serai satisfait.
Le contexte est simple, issu de parents fumeurs irréductibles, ceux qu’une grossesse n’arrête pas, ni deux ni trois d’ailleurs, j’ai toujours vécu dans la fumée. Après déjeuner tous les matins entre le doux son de France inter et celui moins marrant des crachas charbonnés, nous allions gaiement à l’école dans une R18 qui ressemblait plus à un aquarium qu’a une berline familiale. Bref la clope, sans pour autant ni avoir jamais touché, je connais. Je connais d’autant plus que tous mes potes ou presque sont fumeurs, que bon nombre de réunions se sont fait dans des fumées grisâtres, que la plupart de mes nanas fument, que les bars que je fréquente sont tous des repères de clopeurs… Mon surnom parfois affectueux parfois moins de MR Loi Évin, je l’ai brandi plus d’un fois en étendard. Combien de fois suis-je sorti d’un bar parce que je ne pouvais plus y rester ? Je ne sais pas. Le tout sous les toujours bons conseils de mes potes… « bah t’as qu’a te mettre à fumer » « c’est bon tu vas pas chialer » « tous des intolérants ces non-fumeurs… », j’ai souvent fermé ma gueule quoi que. Lorsque des « amis » trouvaient de bon ton de me recracher sciemment dans la face leur dégoût des non-fumeurs, je rigolais plus que je gueulais. Par contre je me suis toujours fait un devoir d’avertir les personnes en face de moi lorsque cela me dérangeait, la plupart du temps ils arrêtent, parfois je me casse.
Bref je suis satisfait, cela aurait cependant être fait plus tôt et pourquoi pas par un gouvernement de gauche. Proportionnellement, les non-fumeurs sont plus nombreux je ne me fais donc aucun souci pour les bars. Mieux j’avoue que j’y resterai volontiers un peu plus désormais. Cependant, je n’irai jamais réclamer une loi contre les fumeurs en terrasse ou dans les rues. Le problème n’est pas de savoir si des cons sont content de dépenser leur fric pour des merdes multinationales qui n’ont que faire de la prévention et de notre santé, le tout est, enfin, de faire entendre modestement ceux qui ne pouvaient jusqu’alors s’identifier que comme des intolérants, incapables de passer plus de dix minutes en apnée statique pour faire plaisir à leur potes fumeurs .
Allez vous verrez, dans six mois vous le reconnaîtrez tous, cela est une bonne chose.
Dans les points négatifs... Hormis le plaisir photographique d'un rayon de soleil brissant dans un écran de fumée une sombre ambiance de bar, je ne vois pas.
Le contexte est simple, issu de parents fumeurs irréductibles, ceux qu’une grossesse n’arrête pas, ni deux ni trois d’ailleurs, j’ai toujours vécu dans la fumée. Après déjeuner tous les matins entre le doux son de France inter et celui moins marrant des crachas charbonnés, nous allions gaiement à l’école dans une R18 qui ressemblait plus à un aquarium qu’a une berline familiale. Bref la clope, sans pour autant ni avoir jamais touché, je connais. Je connais d’autant plus que tous mes potes ou presque sont fumeurs, que bon nombre de réunions se sont fait dans des fumées grisâtres, que la plupart de mes nanas fument, que les bars que je fréquente sont tous des repères de clopeurs… Mon surnom parfois affectueux parfois moins de MR Loi Évin, je l’ai brandi plus d’un fois en étendard. Combien de fois suis-je sorti d’un bar parce que je ne pouvais plus y rester ? Je ne sais pas. Le tout sous les toujours bons conseils de mes potes… « bah t’as qu’a te mettre à fumer » « c’est bon tu vas pas chialer » « tous des intolérants ces non-fumeurs… », j’ai souvent fermé ma gueule quoi que. Lorsque des « amis » trouvaient de bon ton de me recracher sciemment dans la face leur dégoût des non-fumeurs, je rigolais plus que je gueulais. Par contre je me suis toujours fait un devoir d’avertir les personnes en face de moi lorsque cela me dérangeait, la plupart du temps ils arrêtent, parfois je me casse.
Bref je suis satisfait, cela aurait cependant être fait plus tôt et pourquoi pas par un gouvernement de gauche. Proportionnellement, les non-fumeurs sont plus nombreux je ne me fais donc aucun souci pour les bars. Mieux j’avoue que j’y resterai volontiers un peu plus désormais. Cependant, je n’irai jamais réclamer une loi contre les fumeurs en terrasse ou dans les rues. Le problème n’est pas de savoir si des cons sont content de dépenser leur fric pour des merdes multinationales qui n’ont que faire de la prévention et de notre santé, le tout est, enfin, de faire entendre modestement ceux qui ne pouvaient jusqu’alors s’identifier que comme des intolérants, incapables de passer plus de dix minutes en apnée statique pour faire plaisir à leur potes fumeurs .
Allez vous verrez, dans six mois vous le reconnaîtrez tous, cela est une bonne chose.
Dans les points négatifs... Hormis le plaisir photographique d'un rayon de soleil brissant dans un écran de fumée une sombre ambiance de bar, je ne vois pas.