4 juillet 2006
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08:48
Avant toutes choses, petite précision concernant les tracts de l'UMP et de l'UDF. Par propagande, il faut entendre le sens propre : propagation d'une idée. Je ne dénonçais pas ces mêmes feuillets, je dénonçais le fait que seuls l'UMP et l'UDF avaient été prévenus. Même des fonctionnaires du ministère trouvaient cette attitude choquante. Pour rectifier le tir car n'ayant pas le droit d'y toucher nous avons été obligés de contacter la cellule locale du PC, la section PS et les verts de Nîmes pour que, eux aussi jouissent du droit d'expression. En gros le ministère en ce moment à droite aurait favorisé sa famille politique…
Ensuite venons en au déroulement de l’université même. Le cadre, Nîmes ville de droite depuis les dernières élections. Apparemment pas de Mafia mais des magouilles évidentes. Le Maire bien en évidence sur les photos de l’hôtel tient la ville d’une main ferme. Un patron ou plutôt le propriétaire des trois hôtels fréquentés par les membres du conseil national des jeunes, propriétaire aussi de la bodega, lieu d’un repas du CNJ, fréquentant assidûment le « village équestre » lieu d’une démonstration de voltige. Ce même village étant une aberration écologique, normalement le terrain (énorme) dans la garigue était inconstructible pour des raisons écolos. Pour contourner la loi (sport préféré des hommes politiques locaux) ils ont créé ce village équestre. Cela fonctionne comme une marina à part que lorsque l’on se retrouve en bas de chez soi on ne gare pas notre bateau mais notre monture. Cela ressemble un peu à cette fameuse ville de bourges américains perdue en plein désert « sun city », une ville protégé par un mur d’enceinte de tout ces pauvres, ces noirs et ces chicanos, indigents, sales, ignorants et malfamés. Le village est éloigné de tout et autant vous dire que l’on croise plus souvent une Porsche qu’une R5, les maisons sont par ailleurs superbes mais quelque chose nous choque : pas de commerces, pas de services publics, pas de pancartes indiquant même ce lieu, drôle d’ambiance que ce cadre.
L’enjeu maintenant. L’université était l’occasion d’accueillir les remplaçants des anciens membres, des petits nouveaux donc, des bleus… Et bien ils n’ont pas été déçus. Cela à commencé le jour de l’arrivée : jeudi avec la critique des travaux de la commission « Cohésion sociale », commission il est vrai plus à gauche que les autres et moins à la botte du ministère. Ainsi, non content de critiquer les conclusions du rapport de la commission, le conseiller du ministre à tout simplement rejeté le thème choisi à l’unanimité de la commission : « la précarité et la pauvreté de la jeunesse ». pour le remplacer par une problématique rhétorique : « Comment favoriser l’insertion sociale des jeunes à travers le civisme, l’engagement et la responsabilité ». Bon alors, que l’on nous impose le thème c’est déjà très fort mais que l’on nous donne le plan et la réponse à la problématique posée on n’a rarement fait mieux…
Le lendemain, c’est avec l’échange avec le ministre que tout à craquer. L’axe de travail voulue par la commission cohésion sociale était la précarité et la pauvreté des jeunes. Le ministère frileux sur la question à préféré une autre direction : « Nous étions plusieurs à critiquer notre « non consultation » sur le CPE/CNE. Nous étions aussi favorable à une hausse du salaire des animateurs, on nous à répondus qu’on ne faisait pas ce métier pour gagner de l’argent. Nous n’avons pas été consultés sur les émeutes de novembre. Le ministre de la jeunesse n’est jamais intervenu pendant les doubles crises de novembre et février-mars. Rien sur les postes au concours… En gros on ne sert à rien à part soutenir Paris 2012. À ce propos dans la mesure où le CNJ pouvait se saisir d’une cause qui n’était pas la sienne, nous avons déposé une motion de soutien à la démarche de RESF en défaveur des expulsions de sans-papiers… Peine perdue, on c’est fait répondre que nous n’étions pas en AG… Nous avons donc fait une pétition comme notre règlement intérieur le précise mais elle sera laisser à la décision du bureau. Le bureau est composé de quatre membres élus pour six mois. L’enjeu était pour certains, de gauche comme de droite de faire du CNJ un véritable espace de consultation pas un faire-valoir médiatique… c’est raté.
Reste le pitoyable moment des élections. Le nouveau décret tombé juste avant l’université d’été transforme les Conseils Départementaux de Jeunes en Conseils Départementaux de la Jeunesse, des Sports et de la vie Associative… En gros plus de limite d’âge, plus de particularisme dans les conseils. Ainsi n’importe qui peu venir à ces CDJSVA, et ça l’UNI (à ne pas confondre avec l’UMP ou les Jeunes Populaires) l’a très bien compris… Ainsi plusieurs membres de cette organisation marquée par le libéralisme économique et parfois des connivences bruissantes étaient invités par le ministère, ni vu ni connu… Enfin plusieurs CDJSVA avaient procédé aux élections et avaient donc des représentants établis, mais les anciens ont quand même gardé leur place, vachement démocratique. Enfin certains membres du CNJ fort de leur sympathie à l’égard du ministre ont réussi à imposer un troisième mandat au sein de l’instance alors même que le règlement nous l’interdit… Ça c’est pour l’amour et le respect des textes de loi… En gros, ceux qui voulaient voter pouvait voter… Cela faussait bien évidemment le vote, ainsi plusieurs voix se sont élevées contre ces élections.
J’en reste là pour l’instant mais autant vous dire que Nîmes va nous rester dans la gorge pendant pas mal de temps.
PS adhérez à l'uni, vous deviendrez rapidement conseiller au ministre à l'éducation ou à la jeunesse, les deux sont vérifiables...
Ensuite venons en au déroulement de l’université même. Le cadre, Nîmes ville de droite depuis les dernières élections. Apparemment pas de Mafia mais des magouilles évidentes. Le Maire bien en évidence sur les photos de l’hôtel tient la ville d’une main ferme. Un patron ou plutôt le propriétaire des trois hôtels fréquentés par les membres du conseil national des jeunes, propriétaire aussi de la bodega, lieu d’un repas du CNJ, fréquentant assidûment le « village équestre » lieu d’une démonstration de voltige. Ce même village étant une aberration écologique, normalement le terrain (énorme) dans la garigue était inconstructible pour des raisons écolos. Pour contourner la loi (sport préféré des hommes politiques locaux) ils ont créé ce village équestre. Cela fonctionne comme une marina à part que lorsque l’on se retrouve en bas de chez soi on ne gare pas notre bateau mais notre monture. Cela ressemble un peu à cette fameuse ville de bourges américains perdue en plein désert « sun city », une ville protégé par un mur d’enceinte de tout ces pauvres, ces noirs et ces chicanos, indigents, sales, ignorants et malfamés. Le village est éloigné de tout et autant vous dire que l’on croise plus souvent une Porsche qu’une R5, les maisons sont par ailleurs superbes mais quelque chose nous choque : pas de commerces, pas de services publics, pas de pancartes indiquant même ce lieu, drôle d’ambiance que ce cadre.
L’enjeu maintenant. L’université était l’occasion d’accueillir les remplaçants des anciens membres, des petits nouveaux donc, des bleus… Et bien ils n’ont pas été déçus. Cela à commencé le jour de l’arrivée : jeudi avec la critique des travaux de la commission « Cohésion sociale », commission il est vrai plus à gauche que les autres et moins à la botte du ministère. Ainsi, non content de critiquer les conclusions du rapport de la commission, le conseiller du ministre à tout simplement rejeté le thème choisi à l’unanimité de la commission : « la précarité et la pauvreté de la jeunesse ». pour le remplacer par une problématique rhétorique : « Comment favoriser l’insertion sociale des jeunes à travers le civisme, l’engagement et la responsabilité ». Bon alors, que l’on nous impose le thème c’est déjà très fort mais que l’on nous donne le plan et la réponse à la problématique posée on n’a rarement fait mieux…
Le lendemain, c’est avec l’échange avec le ministre que tout à craquer. L’axe de travail voulue par la commission cohésion sociale était la précarité et la pauvreté des jeunes. Le ministère frileux sur la question à préféré une autre direction : « Nous étions plusieurs à critiquer notre « non consultation » sur le CPE/CNE. Nous étions aussi favorable à une hausse du salaire des animateurs, on nous à répondus qu’on ne faisait pas ce métier pour gagner de l’argent. Nous n’avons pas été consultés sur les émeutes de novembre. Le ministre de la jeunesse n’est jamais intervenu pendant les doubles crises de novembre et février-mars. Rien sur les postes au concours… En gros on ne sert à rien à part soutenir Paris 2012. À ce propos dans la mesure où le CNJ pouvait se saisir d’une cause qui n’était pas la sienne, nous avons déposé une motion de soutien à la démarche de RESF en défaveur des expulsions de sans-papiers… Peine perdue, on c’est fait répondre que nous n’étions pas en AG… Nous avons donc fait une pétition comme notre règlement intérieur le précise mais elle sera laisser à la décision du bureau. Le bureau est composé de quatre membres élus pour six mois. L’enjeu était pour certains, de gauche comme de droite de faire du CNJ un véritable espace de consultation pas un faire-valoir médiatique… c’est raté.
Reste le pitoyable moment des élections. Le nouveau décret tombé juste avant l’université d’été transforme les Conseils Départementaux de Jeunes en Conseils Départementaux de la Jeunesse, des Sports et de la vie Associative… En gros plus de limite d’âge, plus de particularisme dans les conseils. Ainsi n’importe qui peu venir à ces CDJSVA, et ça l’UNI (à ne pas confondre avec l’UMP ou les Jeunes Populaires) l’a très bien compris… Ainsi plusieurs membres de cette organisation marquée par le libéralisme économique et parfois des connivences bruissantes étaient invités par le ministère, ni vu ni connu… Enfin plusieurs CDJSVA avaient procédé aux élections et avaient donc des représentants établis, mais les anciens ont quand même gardé leur place, vachement démocratique. Enfin certains membres du CNJ fort de leur sympathie à l’égard du ministre ont réussi à imposer un troisième mandat au sein de l’instance alors même que le règlement nous l’interdit… Ça c’est pour l’amour et le respect des textes de loi… En gros, ceux qui voulaient voter pouvait voter… Cela faussait bien évidemment le vote, ainsi plusieurs voix se sont élevées contre ces élections.
J’en reste là pour l’instant mais autant vous dire que Nîmes va nous rester dans la gorge pendant pas mal de temps.
PS adhérez à l'uni, vous deviendrez rapidement conseiller au ministre à l'éducation ou à la jeunesse, les deux sont vérifiables...
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