16 février 2007
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Published by Jules Aimé
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16 février 2007
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Aller à Oradour c'est déjà en soit une expérience particulière. Y accompagner deux classes de collégiens, animer la visite et faire office à la fois de guide et de profs d'histoire et l'intérêt est à son comble. J’avais dans l’espoir de les sensibiliser un maximum sur le crime commis sans motifs par la SS, leur faire comprendre la différence entre soldats allemands et nazis, entre allemands et nazis, les informer des dangers des extrêmes et enfin les faire se poser quelques minutes à réfléchir sur la guerre.
Nous sommes ainsi la troisième génération à ne pas avoir connu la guerre sur notre territoire. Ainsi est-il pour nous beaucoup difficile de percevoir le danger et la rapidité avec laquelle peut commencer un conflit, surtout si l’on use des capacités médiatiques du moment à des fins politiques extrémistes. Ayant moi-même visité le site au même âge qu’eux je me souvenais ne pas avoir été à proprement choqué par ce que j’y avais vu. En effet, tellement de personnes vous préviennent du choc, de la désolation sur place que lorsque vous vous y rendez vous êtes dans une sorte de recherche morbide. Ainsi à la vue d’un village en ruine mais qui reste par ses visiteurs, vivant, animé, entretenu, vous être presque déçu. J’avais donc pour but d’animer leur imagination, de leur faire prendre conscience par ma démonstration de la gravité de la journée du 10 juin 1944.
La réaction fut ainsi très hétérogène, trop en fait. D’un côté, deux filles sont tombées en larmes à l’entrée du mémorial, ce n’était pas là ma fonction, mais elles n’ont pas supporté l’entièreté de la visite. À l’inverse d’autres élèves n’ont eu de cesse de me demander :
« hé ! pourquoi y’a plein de barrières ? » « et pourquoi je n’ai pas le droit d’escalader » « mais c’est nul y’a même pas de sang » « Jules ? on mange quand ? C’est nul ce village où qu’on a pas le droit de bouffer »… Réactions typiques d’adolescents, les mêmes qui vous les brises dans l’établissement, mais on ne peut s’empêcher d’être déçu. Pire, leur réaction face à l’exposition d’Anne Frank qui d’après eux avait « d’autres choses à foutre que d’écrire dans un cahier tout moche » et de confirmé une certaine lâcheté en écrivant des horreurs dans le livre d’or au point que nous avons été contraint d’en déchirer une page…
Mais, évoluant dans un univers où l’histoire n’a pas forcément sa place, où la visite d’un musée ne trouve pas de justification culturelle, on serait presque tenté de les excuser de ne pas avoir eut la chance de pouvoir, à l’image de certains de leurs camarades pu percevoir les multiples sens d’une telle visite. Je reste cependant confiant, ils ont le temps de grandir et nombreux sont ceux qui m’ont remercié de la visite et de mes commentaires.
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27 janvier 2007
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La neige à regarder tomber c'est fantastique, ça te berce comme un bon roman, comme une ballade Irlandaise, ça sent le vin chaud et les vacances, en gros c'est génial. Pour bosser, surtout avec des enfants, c'est une autre paire de manches, tu le sais d'avance, tu vas t'en prendre. Pour peu que tu essayes d'en renvoyer une, tu en ramasses le centuple. J'en ai eu partout, dans les cheveux, dans le cou, sur mes fringues, dans les yeux... Mais au moins on rigolait. J'oubliais de vous dire que cette journée, jeudi, il n'y avait qu'un élève sur trois mais tous les profs étaient là histoire de leur torde le cou à tous ces abrutis libéraux engoncés dans leurs certitudes acquises.
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27 novembre 2006
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Tout d'abord, l'attraction du Jour : les chenilles processionnaires. Les pauvres ont eu le malheur de tomber sur les collégiens dont j'ai la charge dans le cadre de mon emploi : assistant d'éducation. Évidemment, ils n'avaient jamais vu de chenilles, encore moins de celles qui se "sente le cul" comme ils disent. Par conséquent certains en ont peur, d'autres beaucoup plus vaillant décident de les tuer arbitrairement. La méthode la plus prisée reste la semelle des chaussures, quelques sportifs s'essayent au tir avec gravier, les plus grands (ceux qu'on essaye désespérément de choper la clope au bec) usent de leur briquet pour le cramer les poils, ou (et c'est beaucoup plus drôle sûrement) les yeux du vaisseau-amiral en tête de la flotte ralentissant ainsi la progression de l'armada...
Par contre, le fait politique marquant était l’apparition de la note de vie scolaire. Bien que contre le principe car inutile (je sais de quoi je parle) j’ai du remplir assidûment les notes de deux classes de 6ème. En gros elle ne permettra pas aux élèves turbulents de se calmer, les notes n’ayant pas grand intérêt pour eux. De même, ceux ayant déjà de bonnes notes, n’ont généralement aucuns de problème de concentration ou de respect envers leurs enseignants… Il s’agit donc d’une charge accusatrice supplémentaire pour des jeunes qui doivent être plus tirer vers le haut à chacun de leurs efforts plus qu’ être une fois de plus sanctionner. Les notes sont plus ou moins arbitraires même lorsque l’on essaye de faire ça de la manière la plus juste possible…
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22 septembre 2006
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Je n’en ai pas trop reparlé sur mon blog mais je suis depuis la rentrée Assistant d’Éducation. Un surveillant, un pion, le « bouillon » aurait dit le Petit Nicolas de Goscinny et de Sempé. C’est donc avec une solide équipe que nous surveillons et aidons la charmante marmaille du collège Joliot-Curie (première femme secrétaire d’état sous Léon Blum) de Vivonne. Charmant car dans l’ensemble il n’y a pas de problèmes, quelques dures à cuire mais rien de comparable avec un gros collège de Poitiers, une sorte d’établissement de luxe sur ce point. Cependant, je ne sais pas si vous vous rappeliez du bruit que sont capables de faire une soixantaine d’ados dans une salle d’étude… c’est effrayant ! Et lorsque vous faites les études de 7h55 à 16h30 je vous jure que vous méritez votre salaire. On rentre lessivé, cuit, naze au possible. Le soucis c’est qu’après ma journée j’enchaîne sur un TD de deux heures et que le jeudi est aussi la journée des réunions… But as Gloria Gaynor said, I’ll survive.
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3 septembre 2006
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Et oui je viens d'être embaûché comme Assistant d'Éducation (Pion) au
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2 septembre 2006
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27 août 2006
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23 août 2006
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19 août 2006
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Le montage de Marabout...
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